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Deux artistes de la Seizième récompensés

Deux artistes du Théâtre la Seizième se sont vus récompensés lors de la soirée de remise des prix de la Fondation pour l’avancement du Théâtre francophone du Canada, le 10 septembre dernier. Craig Holzschuh, directeur artistique de la compagnie, a remporté le prix Marcus-Banque Nationale, alors que la comédienne et auteure Marie-Claire Marcotte récoltait le prix Power Corporation du Canada.

Prix Marcus-Banque Nationale

Maurice Arsenault, Robert Gagné et Craig Holzschuh © Benjamin Gaillard

Maurice Arsenault, Robert Gagné et Craig Holzschuh © Benjamin Gaillard

Le Prix Marcus-Banque Nationale a été remis au cours d’une réception qui s’est tenue à la Quatrième Salle du Centre national des Arts, à Ottawa, le 10 septembre dernier. Maurice Arsenault, directeur artistique et général du Théâtre populaire d’Acadie (Caraquet), et Craig Holzschuh, directeur général et artistique du Théâtre la Seizième (Vancouver) se sont ainsi vus honorés par le jury qui a décidé de leur accorder ce prix de façon ex aequo étant donné les grandes similitudes dans leur démarche et leur implication auprès d’artistes plus jeunes.

Craig Holzschuh a accepté le prix avec beaucoup d’émotions, remerciant ses mentors, les artistes avec qui il a œuvré au cours de son parcours et ses collaborateurs du Théâtre la Seizième.  Diplômé de l’Université d’Ottawa et de l’Université de la Colombie-Britannique, il œuvre dans le milieu théâtral comme metteur en scène, auteur, comédien et concepteur depuis plus de vingt ans. Dès son arrivée à la direction artistique du Théâtre la Seizième en 2001, Craig a mis sur pied un programme de formation, de ressourcement et de développement dramaturgique afin de soutenir les artistes francophones et d’encourager la création théâtrale en Colombie-Britannique. Le jury de la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone a souligné son dévouement auprès des artistes de la relève, son engagement à constituer un répertoire dramaturgique franco-colombien et son implication dans les organismes locaux, régionaux et nationaux.

Remis aux deux ans, le Prix Marcus-Banque Nationale vient souligner le travail exemplaire d’artistes franco-canadiens dont la démarche possède un impact majeur à l’échelle régionale ou nationale et s’est inscrite dans la durée. Doté d’une bourse de 15 000 $, il permet que, dans une perspective de filiation, de développement du milieu et de transmission du savoir, le lauréat choisisse un/e protégé/e avec qui il entretiendra pendant l’année suivante une relation de mentorat.  Au cours de la saison 2013-2014, Craig offrira ainsi des stages en direction artistique et en direction de production à Émilie Leclerc et Gilles Poulin-Denis, deux artistes créateurs qui gravitent autour du Théâtre la Seizième depuis plusieurs années. En savoir plus

Prix Power Corporation du Canada

Marie-Claire Marcotte © Benjamin Gaillard

Marie-Claire Marcotte © Benjamin Gaillard

Remis annuellement, le Prix Power Corporation du Canada permet à un ou une jeune artiste de l’Ouest canadien d’entreprendre, à son choix, un stage de formation ou de création. Pour l’année 2013, ce prix prestigieux a été décerné à Marie-Claire Marcotte, qui tient, cette saison l’affiche dans Statu Quo au Théâtre la Seizième.

Originaire de la Saskatchewan, Marie-Claire Marcotte œuvre dans les milieux théâtraux francophone et anglophone comme comédienne, auteure, chanteuse, traductrice et animatrice. Elle est une diplômée de l’école Internationale de Comédie, à Reggio Emilia, en Italie, et du programme de théâtre au Collège George Brown, à Toronto, où elle a d’ailleurs remporté le prix Edna Khubyar pour l’excellence de son jeu.

La bourse associée au Prix Power Corporation du Canada permettra à Marie-Claire d’entreprendre un travail de dramaturgie sur son texte en chantier, PEAU, en utilisant le mouvement. Appuyée par l’artiste de Vancouver, Émilie Leclerc, elle effectuera un laboratoire de trois semaines qui aura pour objectif de remplacer le texte de PEAU par des séries de mouvements. À travers leur création, l’auteure pourra ensuite choisir quelles parties de l’histoire, qu’elle qualifie de « fantasmagorie dramatique », seront les mieux servies par le texte et lesquelles par le mouvement. En savoir plus