Usually Beauty Fails at the PuSh Festival
Usually Beauty Fails at the PuSh Festival
Mani Soleymanlou dans Un
Mani Soleymanlou dans Un |
Janvier sonne le retour du Festival PuSh et de ses spectacles de calibre international. Outre The Dragonfly of Chicoutimi, époustouflante production que nous coprésentons avec SFU Woodward’s, deux spectacles venus du Québec sont à surveiller dans la programmation.
USUALLY BEAUTY FAILS
Déjantées, colorée et irrévérencieuses, les créations de Frédérick Gravel sont à son image : tout sauf ennuyantes. La rock star de la danse montréalaise vous convie avec Usually Beauty Fails à un enchainement de pièces chorégraphiques sur le thème de la beauté. Tantôt intimistes, tantôt exhibitionnistes, sur fond de musique classique ou électro-pop, les numéros s’enchainent, mais ne se ressemblent pas. Sur scène, trois musiciens mélangent joyeusement les genres tandis que huit interprètes (on a un faible pour l’athlétique Brianna Lombardo) s’exposent et explosent. Le chorégraphe mène le bal, pimentant la soirée de ses confidences et de son ironie attachante. Joignez-vous à la fête du 28 au 31 janvier, au Goldcorp Centre for the Arts.
ONE
Présentée du 29 janvier au 4 février au Cultch, One, version anglaise de Un, est une invitation au voyage. Seul sur scène au milieu de quarante chaises, l’auteur et interprète Mani Soleymanlou – qu’on peut aussi voir dans The Dragonfly of Chicoutimi – retrace pour nous son fabuleux parcours autour du globe. Nourrisson à Téhéran, enfant à Paris, adolescent à Toronto et, enfin, adulte à Montréal, cet attachant personnage interroge, à chaque arrêt de sa trajectoire atypique, son identité et ses racines, ce qu’il assimile et ce qu’il laisse derrière. Debout devant nous aujourd’hui, il se demande : qui suis-je? Un Iranien, un Français, un Canadien, un Québécois? Voyage donc, au cœur d’une vie, mais aussi d’une mosaïque de cultures, de langues et de saveurs. |