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Carnet de tournée #1

Nous avons demandé à l’auteure et comédienne Marie-Claire Marcotte de partager avec nous ses aventures et réflexions tout au long de la tournée de Statu Quo. Elle ouvre pour nous, dans ce premier billet, la valise qui l’accompagnera au cours de ce parcours de 12000 km. 

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Marie-Claire Marcotte, notre Sarah de Statu Quo

Statu Quo part en tournée. Ou, plutôt, repart en tournée (nous avons parcouru la Colombie-Britannique et la Saskatchewan la saison dernière). Cette année, nos arrêts sont à Ottawa, Laval, Winnipeg et Whitehorse. Je prépare ma valise en conséquence. Puisque je suis le type de personne qui pense aux pires scénarios possible, ma préparation de valise est…‘ben intense’, comme dirait le personnage d’Adèle.

« Et s’il y a une tempête de neige? Et si Air Canada perd ma valise pour TOUTE  la tournée? Et si j’ai la pire grippe de ma vie? Et si et si et si…! » J’ai donc tout un assortiment de…tout qui pourrait tout combattre et me protéger contre…tout. Mais voilà que je me trouve avec une valise qui pèse trop. Je ne veux quand même pas trimbaler le triple de mon poids à travers le pays. Donc il faut prendre les choses les plus importantes pour n’importe quel comédien/ienne en tournée. Si j’y pense franchement, ce n’est pas grand-chose. Le plus important c’est qu’on soit tous là, sur scène. On s’en fiche si j’ai apporté un manteau idéal pour la grêle, la pluie torrentielle, le soleil et le vent. Quoi que j’apporte, je peux jouer dans Statu Quo.

Cela dit, je me permets une extravagance : apporter une chandelle. Oui, juste une. Une toute petite chandelle faite de cire d’abeille. Ça fait maintenant quelques années que je trimballe une chandelle avec moi quand je pars en voyage. Ce sera une constante dans ce voyage qui m’amènera dans quatre différentes provinces et un territoire. C’est une partie de mon chez-moi qui part avec moi vers tous mes nouveaux chez-moi.


Marie-Claire Marcotte est une comédi­enne et auteure originaire de la Sas­katchewan. Diplômée du conservatoire George Brown (Toronto) et de l’École Internationale de Comédie (Reggio Emilie, Italie), Marie-Claire a travaillé avec plusieurs compagnies à travers le pays, telles que le Théâtre français de Toronto, le Théâtre du Trillium, La Troupe du Jour et le Cercle Molière. Elle développe actuellement sa prochaine pièce, Peau, pour laquelle elle a reçu le prix Power Corporation du Canada.