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Moi, dans les ruines rouges du siècle

Le Théâtre la Seizième donne le coup d’envoi de sa 39e saison avec Moi, dans les ruines rouges du siècle d’Olivier Kemeid. Récit d’une vie aux dimensions épiques, la pièce sera présentée au Studio 16 de Vancouver du 12 au 16 novembre 2013.

Annick Bergeron et Sasha Samar © Jeremie Battaglia

Annick Bergeron et Sasha Samar © Jeremie Battaglia

Sasha Samar, Sophie Cadieux et Geoffrey Gaquère © Jeremie Battaglia

Photo © Jeremie Battaglia

Inspirée d’une histoire vraie, celle du comédien Sasha Samar, Moi, dans les ruines rouges du siècle retrace le parcours hors de l’ordinaire d’un homme qui cherche à se construire alors que tout s’effrite autour de lui. Né en Ukraine en 1969, Sasha entreprend à l’âge de sept ans de devenir célèbre. Il espère ainsi être retrouvé par sa mère dont il fut séparé au berceau. Entre son père intransigeant, sa petite amie dépressive et son ami acteur qui fait fortune en imitant Lénine, Sasha poursuit sa quête dans une Union Soviétique qui se fissure peu à peu. Il verra l’arrivée de la télévision, les succès de Nadia Comaneci, la série du siècle au hockey, mais, aussi, l’explosion de Tchernobyl et l’effondrement de son pays.  De l’enchevêtrement de la grande et de la petite histoire – la marche du monde et le vrai destin d’un homme – émerge une réflexion poignante sur les mensonges qu’on introduit dans nos vies afin de préserver des idéaux. Des mensonges qui sauvent les apparences, mais à quel prix?

Dans une mise en scène d’Olivier Kemeid, Sasha Samar incarne sur scène son propre rôle. Il partage les planches avec Annick Bergeron, Sophie Cadieux, Geoffrey Gaquère et Robert Lalonde. « Une distribution cinq étoiles » (Montheatre.qc.ca) qui prête vie à une multitude de personnages, tantôt drôles, tantôt touchants. Les concepteurs Philippe Brault, Stéphanie Capistran-Lalonde, Estelle Clareton, Romain Fabre et Martin Labrecque complètent l’équipe de production.


EXTRAITS DE LA PRESSE

« Chaque vie est unique, mais toutes ne méritent pas d’être données en spectacle. Celle du comédien Sasha Samar, si. Sa trajectoire proprement romanesque est racontée d’une manière superbement touchante et drôle par Olivier Kemeid.» [uppercase]– Alexandre Vigneault, La Presse[/uppercase]

«Dans son propre rôle, Sasha Samar bouleverse, aussi juste dans la peau de l’enfant candide que dans celle du jeune homme transformé en militaire, aussi nuancé en adolescent avide de célébrité qu’en adulte reprenant courageusement les rênes de son destin. » [uppercase]– Christian Saint-Pierre, Revue Jeu[/uppercase]

« Moi, dans les ruines rouges du siècle, dialogue culturel sensible et fécond, compte parmi les exemples les plus éloquents et intéressants de l’ouverture de notre dramaturgie à l’Autre.»[uppercase] – Alexandre Cadieux, Le Devoir[/uppercase]

«Exubérante, tragique et délurée, la fable imaginée par Olivier Kemeid dans Moi, dans les ruines rouges du siècle joue brillamment avec l’histoire russe et la transcende.»[uppercase] – Elsa Pépin, Voir Montréal[/uppercase]